PROJET

Soutien à l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur au Moyen-Orient

Contexte

Dans un contexte marqué par l’évolution rapide des technologies éducatives, l’AUF met en œuvre un projet sur trois pays (Égypte, Liban, Palestine), financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (France), visant à accompagner les universités dans l’intégration raisonnée, éthique et performante de l’intelligence artificielle (IA) à des fins pédagogiques. Ce projet soutient les établissements dans leur alignement sur les normes internationales. Il vise à renforcer la résilience des universités, favoriser l’accès équitable à l’éducation grâce à l’IA, et à encourager l’apprentissage personnalisé. La gamification sera également valorisée pour stimuler l’engagement des étudiants. Le projet s’inscrit dans les recommandations du Consensus de Beijing, mettant en avant inclusion, égalité et transparence.

Il ambitionne de renforcer la compétitivité et la résilience des établissements bénéficiaires, tout en améliorant l’employabilité des étudiants grâce à une meilleure préparation aux métiers de demain fortement transformés par les outils d’IA générative. Enfin, une étude sur l’évolution des compétences liées à l’IA nourrira des recommandations concrètes pour adapter les cursus universitaires, à travers des ateliers nationaux organisés dans chaque pays.

Objectifs

Favoriser la transition des universités bénéficiaires vers une utilisation performante, responsable et contextualisée de l’IA dans leurs pratiques pédagogiques, et les amener à se conformer aux normes internationales les plus récentes.
Renforcer leur résilience et leur capacité à faire face aux perturbations externes grâce à l’adoption de solutions basées sur l’IA, et répondre aux défis posés par la massification de l’enseignement supérieur en tirant pleinement parti de l’IA comme levier d’optimisation de l’accès à l’éducation.
Adapter les cursus universitaires à l’évolution des métiers liée à l’IA, en tenant compte des besoins du marché de l’emploi. Une étude identifiera les compétences clés à intégrer, suivie d’ateliers nationaux destinés à formuler des recommandations concrètes.

Impacts

Bien que les jeunes ne soient pas les bénéficiaires directs du projet, celui-ci vise un impact indirect très significatif sur les étudiants. En mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’éducation par le renforcement des compétences du corps professoral, le projet contribuera significativement à doter les jeunes d’un environnement éducatif enrichi. L’investissement dans la formation des enseignants vise à créer un effet multiplicateur, améliorant l’expérience éducative des jeunes et renforçant leurs compétences pour accroître leurs perspectives d’insertion sur le marché du travail.

Le projet adopte en outre une démarche prospective d’adaptation des cursus consistant à réviser et concevoir des cursus universitaires flexibles et évolutifs qui intègrent les compétences liées à l’IA, afin de préparer les étudiants à des carrières en constante mutation. Il renforcera la compétitivité des universités bénéficiaires.

Chiffres clés

Le projet ambitionne de former 100 référents numériques aux usages pédagogiques de l’intelligence artificielle et de renforcer les capacités de près de 2 700 enseignants à intégrer l’IA dans leurs pratiques d’enseignement.

Il vise la production de plus de 500 scénarios pédagogiques exploitant l’IA dans diverses disciplines.

Au total, 12 universités bénéficieront du projet dans 3 pays (Égypte, Liban et Palestine).