Entre laboratoire et société, Myriam Tekle veut rapprocher la recherche du quotidien. Elle incarne une génération de chercheuses libanais engagés pour une alimentation durable et une science partagée.
Quel est le titre de votre thèse ?
Stratégies innovantes de valorisation des surplus et des déchets de pommes.
Ma recherche s’inscrit dans le domaine de l’agriculture et des sciences alimentaires, avec pour objectif de transformer les déchets en ressources utiles.
Pouvez-vous présenter votre parcours et votre vision ?
Je suis doctorante en agriculture et sciences alimentaires à l’Université Saint-Esprit de Kaslik, après deux masters en génomique et protéomique fonctionnelle et en chimie alimentaire à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban). Mon parcours m’a permis d’explorer la microbiologie, la génétique, la biophysique moléculaire et la valorisation agroalimentaire. Mon ambition est de développer des approches intégrées qui allient santé, biotechnologie et durabilité, en transformant des processus complexes en solutions concrètes pour la nutrition, l’environnement et la société.
Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au concours MT180 ?
MT180 a été pour moi une chance unique de sortir du laboratoire pour rendre la science accessible et vivante. J’ai voulu montrer que derrière chaque recherche complexe se cache une histoire, une utilité concrète et un impact social. En trois minutes, mon objectif était de transmettre la passion qui guide mes travaux, mais aussi de rappeler que la science ne prend tout son sens que lorsqu’elle est partagée.
Pourquoi avoir voulu relever ce défi ?
Parce que vulgariser, c’est raconter une histoire qui relie la science à la société. Je voulais montrer que la recherche n’est pas réservée aux laboratoires, mais qu’elle répond à des enjeux qui nous concernent tous, comme le gaspillage alimentaire, la nutrition ou le climat. Ce concours a aussi été une façon de sortir de ma zone de confort et d’apprendre à expliquer simplement un domaine pluridisciplinaire comme l’agroalimentaire.
Quel message aimeriez-vous transmettre au grand public ?
La recherche scientifique est avant tout une aventure humaine, portée par le désir d’améliorer nos vies. Elle n’est pas réservée aux spécialistes : elle influence ce que nous mangeons, nos soins, nos choix quotidiens. En la rendant accessible, chacun peut comprendre, questionner et se sentir impliqué. La science est déjà proche de nous, et c’est ensemble qu’elle progresse.
Comment souhaitez-vous valoriser cette expérience à long terme ?
MT180 m’a appris que faire de la science, c’est aussi savoir la raconter. Cette expérience a renforcé mes compétences de communication et m’a donné envie de transmettre. Je souhaite les intégrer dans l’enseignement, la recherche appliquée et la sensibilisation, à travers des conférences, des outils pédagogiques et des supports créatifs. Mon objectif est de rapprocher la science des citoyens et de partager le goût de la recherche et de ses enjeux.
Pour soutenir votre finaliste préféré, connectez vous le 2 octobre sur la webdiffusion et participez au vote du public !
Plus d’information ici : Finale internationale – MT180