Trois minutes et une diapositive pour tout support. C’est ce dont disposaient les candidats du concours de vulgarisation scientifique Ma thèse en 180 secondes (MT180) pour essayer de remporter la cinquième édition organisée le vendredi 1 juillet, à Beit Beirut.
L’Agence Universitaire de la Francophonie au Moyen-Orient et le Conseil national de la recherche scientifique du Liban, partenaires sur cette action depuis cinq ans, sont convaincus que la recherche scientifique constitue la clé de l’avenir pour tous les pays du monde, et plus particulièrement pour le Liban dans la situation actuelle.
Une dizaine de doctorants francophones provenant de différentes universités du Liban et sélectionnés parmi une vingtaine de candidats de disciplines scientifiques et littéraires diverses ont participé à la finale. Dans un haut lieu du patrimoine national transformé en musée-symbole de la guerre civile libanaise, ils ont exposé leurs projets de recherche innovants et créatifs, en français, en trois minutes seulement, devant un public non spécialisé.
Le jury était composé de M. Jean-Noël Baléo, Directeur régional de l’AUF Moyen-Orient, de Mme Tamara Elzein, Secrétaire générale du CNRS Liban, de Mme Pascale Lahoud, Vice-rectrice exécutive à l’Université Antonine, et de Mme Rosette Fadel, journaliste à Annahar.
Au terme de cette compétition farouchement disputée entre 7 candidats, c’est la doctorante Ronza Hachem de l’Université Libanaise qui a remporté la première place. La doctorante Rayane Hijazi de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth s’est octroyé la deuxième place. La doctorante Melissa Rouphael de l’Université Saint-Esprit de Kaslik s’est, quant à elle, hissée à la troisième place.
Ronza Hachem, lauréate de MT180- Liban