Le Bureau Europe centrale et orientale de l'Agence universitaire de la Francophonie a lancé au mois de février 2015 un concours à l'attention des étudiants et enseignants des universités membres de l'AUF où des Centres de réussite universitaire(CRUs) sont implantés.
Les animateurs des CRUs ont été ainsi invités à organiser des ateliers d’écriture pendant lesquels les étudiants, encadrés par leurs professeurs, réfléchissent à la dimension francophone de leur université, aux atouts que la connaissance de la langue française peut leur apporter, aux formes que la francophonie en général prend dans leurs yeux.
Leurs productions seront présentées au cours de l’année sur le site du Bureau régional et tous les articles participeront en fin d’année à une sélection finale, suite à laquelle les meilleurs seront primés.
Nous avons donc le plaisir de vous présenter quelques aperçus des images de la francophonie dans la région, à travers le prisme des étudiants francophones. Ci-dessous quelques fragments des articles/essais proposés par des étudiants de Bulgarie, Arménie, Moldova, Roumanie, Kazakhstan, Ukraine, pendant le mois de février.
Prydniprovs’ka Académie d’État de génie civil et d’architecture, Dniepropetrovsk, Ukraine
Ira Doudka, Liza Panchenko :
« Et il y a une définition claire de ce qui est la Francophonie, mais les participants peuvent toujours apporter leur sens pour ce mot. Pour moi – il est le septième continent de la terre, dont chaque lettre a sa propre signification.
F – facilité. Il est facile de réaliser votre désir d’adhérer à l’Union de personnes francophones dans le monde, apprendre l’histoire et la culture de la France, de trouver un moyen d’explorer la langue la plus romantique du monde.
R – régularité. C’est la régularité principalement dans le développement de cette association.
A – amiabilité. Cest la convivialité entre les membres de l’organisation qui aident les uns les autres toujours.
N – nationalité. C’est une communauté de personnes historiquement constituée, qui ont commencéblebchemin de la Francophonie.
C – collectivité. Cest nous, tous les gens qui ont un intérêt commun et parlant la même langue comme une grande famille.
O – originalité. Parce que les événements culturels chaque année prennent une apparence différente et ils toujours surprennent des membres socialement actifs de la communauté francophone.
P particularité. Cest l’originalité de la culture française qui fait cette association unique.
H – honnêteté. Cest lhonnêteté des gens qui dirigent l’organisation et qui prennent des décisions importantes et correctes.
O opiniâtreté. Cest la ténacité avec laquelle l’organisation se battait pour son droit à exister.
N – nouveauté. Il est principalement concerné par les questions et les problèmes soulevés à chaque nouvelle Samet, qui ont une incidence le développement et l’interprétation de l’organisation.
I – l’immortalité. C’est l’immortalité avant tout de la langue française, parce que la langue meurt, seulement quand les gens cessent de parler.
E – effectivité. Cest l’efficacité des innovations et des programmes, le résultat d’un travail dont nous voyons partout dans le monde. »
Prydniprovs’ka Académie d’État de génie civil et d’architecture, Dniepropetrovsk, Ukraine
Anastassia Palii, Natalia Shouminova, enseignante Iulia Davydenko :
«Une autre langue est une vision différente de la vie.» Federico Fellini
« Comment l’apprentissage d’une langue étrangère peut améliorer nos vies? Nous ne pouvons pas dire avec certitude comment une langue étrangère influe à la plupart des personnes. Nous pourrions citer des exemples d’articles des scientifiques célèbres, mais il serait mieux d’écrire ce que le français signifie pour les étudiants de la Faculté dArchitecture, qui apprennent cette belle langue seulement depuis un an et demie mais qui sont déjà complètement surs que lapprentissage du français a déjà changé la qualité de leurs vies. »
Prydniprovs’ka Académie d’État de génie civil et d’architecture (Dniepropetrovsk, Ukraine)
Oksana Kholiavchenko, Mariia Ivanchenko, enseignante Olena Gagalinska
« Ma connaissance avec la francophonie a commencé par une chanson très célèbre de la comédie musicale «Notre Dame de Paris», « Belle ». Javais 9 ans et j`ai adoré cette chanson. Je nai pas connu les mots, mais je lai chantée ! Et mes parents ont connu les mots aussi, et bien sûr c`était grâce à moi. Les années passaient et jai choisi la langue française comme une des langues étrangères à apprendre à l`école. Et après je suis entrée à la Prydniprovska lAcadémie dÉtat de Génie Civil et dArchitecture dans un projet francophone. Jai juste 20 ans, et presque toute ma vie est liée avec la francophonie. Chaque jour jécoute de la musique française, je lis les livres français, je regarde les actualités de France. Je suis Ukrainienne mais j`utilise cette langue chaque jour. C`est sûr que c`est pas une maladie? 🙂 »
Université « Dun?rea de Jos » de Galati, Roumanie
Cosmina Rusu, Anton Istode, Lidia Popa, enseignante Mirela Dr?goi
« Pour nous, lenseignement en français est une porte ouverte vers beaucoup de centres dintérêt du monde actuel. Grâce au statut détudiant francophone, nous avons accès à des manifestations telles que spectacles, concours, concerts, tables rondes, lancement de livres, débats, rencontres avec des étudiants ayant bénéficié des bourses offertes par LAgence Universitaire Francophone, etc. »
Université « Babes-Bolyai » de Cluj-Napoca
Bogdan Alexandru, Grigoreta-Iulia Lupulescu, Ioana-Valentina Marinescu, Iulia-Aureliana Suciu
« Notre recherche a débuté tout simplement avec la question « Est-elle Cluj Napoca une ville francophone ? ». Pour pouvoir répondre à la question, nous avons choisi de demander lopinion des étudiants français qui ont passé un séjour dans la magnifique ville de Cluj […]. Les conclusions obtenues dans cet entretien sont encourageantes. Lucie nous a dit qu’elle a trouvé beaucoup de similitudes avec la langue roumaine. Le fait d’avoir étudié plusieurs langues latines comme l’italien et l’espagnol a constitué un point de plus pour elle. Florent a aussi réussi à apprendre le roumain, en notant qu’elle est une langue proche de l’espagnol. »
Université Technique de Moldova (Chisinau)
Irène ?endrea
« La francophonie, le point de départ vers un meilleur avenir
Tout est réalisable si on fait partie de la grande famille de la Francophonie. Il est très important pour un jeune davoir un soutien dans sa démarche professionnelle, un soutien qui va laider de mettre en valeur ses compétences. Je ne regrette pas mon choix, au contraire je suis fière que je suis membre de la grande famille de la Francophonie ! »
Université Technique de Moldova (Chisinau)
Anastasia Chetrari
« La Francophonie est plus quun arbre, elle est tronc, racine, sève, feuilles, fruits, vent dans les branches, nids doù séchappent les oiseaux au ciel. »
Université Technique de Moldova (Chisinau)
Sanda Panteleimonov
« Je me demande souvent : « Sera-t-il, le français, la langue de mon avenir? ». Je voudrais lemployer dans ma future profession et, à son aide, jespère multiplier mes chances sur le marché demplois. Je vais, de même, continuer approfondir mes connaissances et me développer dans l’espace francophone, ça veut dire dans mon monde magique. »
Université d’État « Alecu Russo » de Balti, Moldova
Ina Cibotari, Lilia Eni, enseignante Lucia Balanici
« Luniversité représente lunité de la diversité, un espace des intellectuels, le noyau où se produit la métamorphose de la mentalité humaine par éducation et par évolution intellectuelle, létape supérieure dans la formation morale et culturelle de lhomme. Les personnes qui contribuent à la réalisation de cette métamorphose et la valorisation de cet espace se caractérisent par une grande responsabilité professionnelle, encyclopédisme, aptitudes et maîtrise pédagogique. »
Université des relations internationales et des langues du monde « Ablai Khan », Almaty, Kazakhstan
Ouljane
« Suivez votre inspiration
«Suivez votre inspiration et l’univers vous ouvrira les portes là où il y avaient les murs ». Je ne sais pas à qui appartiennent ces mots mais je les répète au moment quand je pense à mon futur ou bien quand je dois faire un pas en avant. »
Université de Veliko Tarnovo « Saints Cyrille et Méthode », Bulgarie
Milena Yordanova, Luboslav Serafimov, enseignant Marinela Petrova
« Ce qui nous a attiré, nous, vers la langue française cétait sa mélodie, sa beauté, sa raffinité, sa richesse provenant des différentes époques glorieuses de la France. La famille et les amis ont aussi influencé notre choix. En plus, tout cela va nous aider à lavenir dans notre développement. Le français se diffère des autres langues internationales par son coloris et sa sensibilité qui a su toucher notre cur. »
Université d’État des Langues et des Sciences sociales « V. Brusov » d’Erevan, Arménie
Arus Khatchatryan
« Le 17 février 2015, la chaire de littérature de lUniversité dÉtat des langues et des sciences sociales V. Brusov dErevan s’était temporairement transformée en loge de maquillage. Entre les coups de pinceaux de la maquilleuse, les quatre actrices essayent de répéter une dernière fois leurs rôles. La responsable de la troupe fait les cent pas entre la chaire et la salle de spectacles, lair inquiet. La grande répétition va démarrer dans quelques minutes, et elles sy préparent avec beaucoup de sérieux, comme si cétait le jour J du spectacle. En fait, ce jour J ne viendra que si la troupe est sélectionnée pour létape finale de la 2ème édition du Festival International de Théâtre Francophone pour Étudiants à Poznan, la première tentative des «brusoviens» de sortir du cocon universitaire familier vers lespace francophone international. »