Doctorante et enseignante à Chișinău (Moldavie), Diana Donoagă explore la liberté académique et s’attache à rendre la science accessible à tous.
Quel est le titre de votre thèse ?
L’axiologie de la liberté académique du point de vue de la philosophie de l’éducation.
Pouvez-vous présenter votre parcours et votre vision ?
Je suis Diana Donoagă, doctorante et enseignante à l’Université Pédagogique d’État «Ion Creangă» de Chișinău. Ma recherche porte sur la liberté académique, analysée à travers la philosophie de l’éducation. Ce thème me permet de réfléchir aux valeurs essentielles qui soutiennent l’enseignement et la recherche. Mon double rôle de chercheuse et d’enseignante nourrit ma vision : l’éducation doit rester un espace de liberté, de respect et de responsabilité. Mon ambition est de contribuer à une éducation plus juste, plus ouverte et consciente des enjeux actuels.
Pourquoi pensez-vous qu’il est important de rendre la science accessible au grand public ?
La vulgarisation scientifique crée un lien de confiance entre chercheurs et citoyens. Elle aide à déconstruire les idées reçues et à montrer les enjeux concrets de la recherche. C’est aussi un moyen de stimuler la curiosité et l’esprit critique. En partageant la science, on ouvre la voie à plus d’innovation et de compréhension collective. C’est un véritable pont entre le monde académique et la société.
Comment souhaitez-vous valoriser cette expérience à long terme ?
Je veux intégrer la communication scientifique dans mon parcours professionnel, que ce soit dans la recherche ou l’enseignement. Expliquer clairement les savoirs est essentiel pour rapprocher la science des étudiants, des décideurs et du grand public. C’est aussi un atout pour favoriser le dialogue entre disciplines. Cette compétence me servira à renforcer la confiance envers la science. Et surtout, à montrer qu’elle appartient à tous.
Quels sont, selon vous, les principaux défis à relever lors d’une finale internationale comme celle de MT 180 ?
Le défi est de captiver un public varié en restant à la fois précis et accessible. Il faut gérer le stress, respecter un temps très court et transmettre sa passion en peu de mots. L’objectif est de marquer les esprits et de rendre la recherche mémorable. La Francophonie peut renforcer ce mouvement en multipliant les concours comme MT180, en valorisant ses jeunes chercheurs et en rendant la science plus attractive, notamment via les réseaux sociaux.
Pour soutenir votre finaliste préféré, connectez vous le 2 octobre sur la webdiffusion et participez au vote du public !
Plus d’information ici : Finale internationale – MT180