L’AUF et le ministère guinéen de l’Enseignement supérieur organisent la IVᵉ Conférence panafricaine les 28-29 avril 2025 à Conakry sur le thème « Transition numérique et innovations pédagogiques ». Ministres, universitaires, experts en IA et partenaires y débattront des réformes clés pour moderniser l’enseignement supérieur africain et bâtir une Afrique scientifique plurilingue.
Lancée en 2022 à Ziguinchor, la Conférence panafricaine constitue le principal forum politique créé par l’AUF pour renforcer la coopération entre autorités ministérielles et établissements d’enseignement supérieur du continent. Après Praia (2023) et Banjul (2024), l’édition de Conakry poursuit l’élan collectif en plaçant le numérique et l’intelligence artificielle (IA) au cœur des stratégies de refondation universitaire. Trois objectifs structurent les échanges :
- Gouvernance et infrastructures numériques : inciter les États à investir durablement dans la connectivité et à adopter des politiques publiques intégrées.
- Modèles pérennes d’enseignement à distance : mutualiser les expériences des universités virtuelles pour garantir accessibilité et qualité.
- Assurance qualité et propriété intellectuelle : définir des standards reconnus pour les ressources pédagogiques numériques.
Un programme de haut niveau
La première journée s’ouvre par le panel des ministres, animé par le Recteur de l’AUF, le Prof. Slim Khalbous. Suivront un panel des hauts représentants et un panel des présidents d’universités virtuelles pour dresser l’état des lieux du e-learning en Afrique.
Le lendemain, un panel d’experts IA-Éducation-Recherche réunira d’éminents universitaires afin d’examiner l’impact de l’IA sur la personnalisation des apprentissages, l’évaluation et la production scientifique. L’AUF présentera ensuite son projet Africa Digital Campus et les plateformes de l’IFIC dédiées à la formation ouverte et à distance.
Les conclusions des six panels alimenteront l’élaboration d’une « Déclaration de Conakry » et d’une feuille de route opérationnelle détaillant les priorités en infrastructures numériques ; en développement des compétences des enseignants-chercheurs ; en mutualisation des contenus ; en indicateurs de qualité et d’inclusion.
Voir le programme ici