Des chercheurs en santé d’Ottawa reçoivent 36 millions $

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Des chercheurs de l’Université d’Ottawa et de ses instituts de recherche affiliés ont obtenu plus de 36 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada, en appui à des projets de recherche qui pourraient mener notamment à des améliorations du système de santé ainsi que des thérapies contre le cancer, le diabète et les maladies du cœur.

Les projets ont reçu du financement dans le cadre des premières subventions du volet Fondation et du plus récent concours de subventions de fonctionnement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).Un tel succès met en valeur non seulement la forte intensité de recherche à l’Université d’Ottawa et ses instituts de recherche affiliés, mais aussi leur leadership à l’échelle nationale.

Ce financement appuiera  des équipes de recherche de

  • l’Université d’Ottawa,
  • l’Hôpital d’Ottawa,
  • l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa,
  • l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario et,
  • l’Institut de recherche de l’Hôpital Montfort.

Quelques projets de recherche ayant reçu une subvention :

  • Professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique chimique et fonctionnelle, Kristin Baetz (Faculté de médecine) étudiera le processus d’acétylation de la lysine, un acide aminé qui refait les « connexions » de la cellule pendant les privations de nutriments. Mieux connaître l’adaptation des cellules aux changements dans les nutriments pourrait mener à l’amélioration du traitement de toute une gamme de maladies associées aux modifications métaboliques, y compris le cancer, le diabète et les maladies neurodégénératives.
  • Professeure et titulaire d’une chaire de recherche de l’Université, Colleen Flood (Faculté de droit) fournira aux tribunaux et aux décisionnaires des données et des analyses claires et exhaustives, fondées sur des comparaisons à l’échelle internationale, sur les avantages et désavantages de règlementations visant à atténuer les répercussions négatives d’un système de santé à deux vitesses.Les gouvernements et les tribunaux pourront ainsi mieux comprendre leurs options en matière de règlementation des intérêts privés dans le système de santé et les effets connexes sur des facteurs tels que les temps d’attente et l’équité.
  • La leucémie myéloïde lymphoïde (LML) est l’un des cancers les plus mortels. Bien que de 30 à 40 % des personnes atteintes de LML ayant moins de 60 ans sont des survivants à long terme, seulement de 10 à 15 % des patients âgés de plus de 60 ans le sont. Le professeur William Stanford (L’Hôpital d’Ottawa et la Faculté de médecine) vise à déterminer si une protéine (PCL-2), contrôlant l’expression de diverses autres protéines y compris celles liées au cancer, a un rôle important dans le contrôle de la croissance cellulaire et l’induction de mort cellulaire de cellules ayant subi des mutations, qui sont des processus prévenant le développement du cancer. La connaissance des fonctions de PCL-2 pourrait aider à induire la mort des cellules atteintes de LML.

On trouvera la description complète des décisions de financement 2015 des IRSC et des projets subventionnés au http://www.cihr.ca/f/196.html.

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Date de publication : 20/08/2015

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