Roudy Thimothé : « Le VIF est un travail de coeur »

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De nationalité haïtienne, Roudy Thimothé est volontaire international de la Francophonie (VIF), Chargé de projet à l'Institut de la Francophonie pour la gouvernance universitaire (IFGU). À quelques jours de la fin de sa mission, Il parle de son année de volontariat.

Vous arrivez en fin de mandat de volontariat à l’IFGU. Quelle est votre appréciation sur cette expérience d’un an au Cameroun ?

Dans mon portrait VIF sur le portail de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie, ndlr), j’ai écrit: « qui ne sait pas ce qu’il cherche, ne sait pas ce qu’il trouve« . Cette citation résume mon appréciation, ma satisfaction concernant ma mission au Cameroun et surtout à l’IFGU. J’ai passé un an dans un continent que j’ai rêvé visiter depuis ma plus tendre enfance. J’ai pu mettre en valeur, de façon pratique, mes connaissances en sciences sociales et les nouvelles technologies au travers des différentes tâches accomplies à l’IFGU. Par ailleurs, j’ai été entouré durant tout mon mandat, de collègues attentionnés et respectueux. Sur le plan social, culturel et personnel, tout a été un grand succès. Mon année de mission au Cameroun, je peux dire que je l’ai passée avec mes frères.

 

Parlez-nous de votre travail. Quel aura été votre plus grand succès ?

Le « Projet Auto-évaluation des universités africaines« . Un travail complexe mais très intéressant. Durant mon année de volontariat, j’ai été appelé à faire plussieurs travaux parmi lesquels la publication en ligne de documents. Cette dernière tâche a été un grand succès. J’ai en effet mis en ligne 227 documents de la littérature grise sur le thème de la gouvernance universitaire et des sous-thèmes qui en découlent. Les douments comptent en moyenne 90 pages et ils sont commentés avant leur publication sur le site internet de l’IFGU. Les autres tâches accomplies comme par exemple identifier les experts pour la base de données du site, et l’appui au projet d’auto-évaluation ne sont pas négligeables.

 

Pensez-vous pouvoir capitaliser cette expérience pour la suite de votre carrière ? De quelle façon ?

Cette expérience est un plus. Ou pour mieux dire, une valeur ajoutée à ma carrière professionnelle et même sur le plan personnel. Elle m’a permis d’identifier des valeurs professionnelles et personnelles que j’ignorais de moi-même. Mon emploi avant de travailler à l’IFGU était et est encore dans l’enseignement supérieur. Ainsi le projet (l’année de volontariat à l’IFGU, ndlr) est inscrit dans la ligne de ma carrière professionnelle. Cette expérience ajoute un surplus de légitimité à ma place dans l’enseignement supérieur. Elle va me permettre d’atteindre certains objectifs personnels.

 

Que conseillerez-vous aux futurs générations de VIF ?

Le VIF est un travail de coeur. Il faut prendre au sérieux chaque tâche à accomplir. Tous les travaux effectués par le volontaire, c’est juste pour son bien, pour son futur professionnel. Lorsqu’on est expatrié, il ne faut pas seulement respecter la culture du pays mais aussi, il faut l’apprécier. Garder l’humilité et agir dans la simplicité, c’est la seule opportunité de passer une bonne année VIF!

Date de publication : 03/11/2015

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