Entretien avec Miryam Gagnon, VIF de la promotion 2013

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Miryam Gagnon est Volontaire de la francophonie en poste dans une implantation du Bureau Afrique centrale et des Grands lacs de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Dans quel bureau régional de l’Agence universitaire de la Francophonie êtes vous intégrée et quel est votre mission?

C’est avec plaisir que je suis chargée de projet pour le soutien aux départements universitaires de français pour l’Afrique centrale, Afrique de l’est et des Grands-Lacs, au sein de l’Antenne Afrique des Grands-Lacs (AAGL) de l’AUF.

Je travaille sur toutes les actions relatives aux départements de français: appels d’offres, communications, coordination de la Revue Synergies, etc. En ce moment, par exemple, je participe à l’organisation du séminaire régional annuel des départements de français qui se tiendra à Bujumbura du 9 au 12 juillet 2014.

Qu’est-ce qui a motivé votre candidature à ce programme (le VIF) ?

Deux éléments du programme de Volontariat international de la Francophonie (VIF) m’interpellent particulièrement: la Francophonie et l’expérience professionnelle.

Je suis francophone. Le français est ma langue maternelle et j’ai toujours eu un profond attachement pour ma langue et ses locuteurs. Mon parcours académique m’a amenée à rencontrer des francophones de divers continents. Cela m’a grandement enrichie et m’a ouvert la voie pour vivre une expérience professionnelle au sein de la Francophonie, un désir que je mûrissais.

A travers le VIF, cette expérience professionnelle est un partage où je mets à disposition mes compétences pour réaliser de nouveaux défis au sein d’une structure que je découvre chaque jour. Le tout… en français!

Peut-on dire que vos attentes sont en train d’être comblées? Dans quelle mesure?

Avant de venir au Burundi, il m’est difficile de dire que j’avais des attentes. Je souhaitais connaître de nouveaux défis professionnels dans un contexte francophone culturel différent. Ces deux objectifs ont été largement atteints. Je découvre une structure professionnelle très stimulante et active dont le rôle est indispensable pour le milieu universitaire. Je suis également très bien entourée par des collègues attentionnés et fort sympathiques. De plus, le Burundi est un pays charmant où il fait bon vivre. J’essaye d’apprécier chaque instant car le temps file. Je suis déjà arrivée à la moitié de mon mandat.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes intéressés par le VIF ?

Selon moi, la qualité essentielle pour postuler à ce programme est l’ouverture d’esprit. Il faut être prêt à s’adapter, à vivre dans une culture différente, à faire les choses autrement, à s’ouvrir vers son prochain, à ne pas juger… Mon premier conseil abonde dans ce sens. Pour bien vivre cette année d’expatriation, il faut faire abstraction de ses conceptions culturelles. On doit arriver dans notre pays d’affecation avec un nouveau regard humain, compréhensif et curieux.

Mon deuxième conseil est de choisir la mission en fonction du poste et non pas du pays. Il faut être passionné par son mandat, aussi non, l’année peut s’avérer longue. Chacun vit son volontariat d’une manière personnelle et unique. Il y a des moments plus difficiles que d’autres mais, au final, on en ressort enrichi humainement et professionnellement. Un an de volontariat, c’est une expérience unique à vivre.

Mon dernier conseil… FONCE!

Date de publication : 06/06/2014

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