Les lauréats CAMES 2013 du concours d'agrégation de sciences économiques et sciences de gestion se sont réunis les 20 et 21 novembre 2014 à Douala (Cameroun).
Après celui de Cotonou en décembre 2012, le regroupement des lauréats du concours d’agrégation de sciences économiques et sciences de gestion a eu lieu à Douala. À cette occasion, 24 lauréats sur les 25 enregistrés par le Bureau Afrique Centrale et des Grands Lacs (BAO) et le Bureau Afrique de l’Ouest (BAO) à l’issue de la session 2013 de ce concours organisé par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ont été réunis. 22 hommes et 2 femmes soit 8 agrégés de sciences de gestion et 16 de sciences économiques.
Le regroupement avait pour thème « L’enseignement et la recherche en sciences économiques et de gestion : la spécificité du contexte en question ». Les travaux se déroulés sous forme de présentation, d’échanges et de débats. Pour ce faire, après les allocutions d’ouverture, la matinée du 20 a été consacrée à une table-ronde sous le thème « Enseigner, former les formateurs et faire la recherche après le concours d’agrégation : les défis en contexte africain ». L’après-midi a été le lieu d’échanges sous forme de conférences-débats.
La journée du 21 a pour sa part été dédiée aux communications scientifiques autour du thème central de la rencontre. Elles ont été faites par les professeurs Babacar Ndiaye, Tito Nestor Tiehi, Alban Alphonse Ahoure, André Tioumangneng, Malam Maman Nafiou et Jean Biwole Fouda ; tous de la génération des lauréats du concours d’agrégation du CAMES des sections sciences économiques et sciences de gestiion 2013. Les travaux ont été clôturés par deux ateliers sous l’appellation « espace doctorants ».
Le regroupement des lauréats du concours d’agrégation de sciences économiques et sciences de gestion a été organisé conjointement par l’AUF et l’Université de Douala. Comme l’a précisé le directeur du BACGL dans son discours, il s’agit d’une des actions mises en œuvre par l’Agence dans le cadre du projet Horizons francophones. L’objectif général de ce projet est de renforcer au plan scientifique les capacités des universités du Sud dans le domaine de la formation à l’enseignement et à la recherche du corps professoral, par le biais de la formation des enseignants, de l’élévation de leurs diplômes et grades, comme de l’accroissement des taux d’encadrement des structures de formation et de recherche.