Cyril Roig, volontaire international au Bureau Europe centrale et orientale de l’AUF en Roumanie

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Cyril Roig participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il réalise sa mission de volontariat au sein du Bureau Europe centrale et orientale de l'AUF à Bucarest (Roumanie).

Je suis actuellement en poste au Bureau Europe centrale et Orientale de l’AUF à Bucarest (Roumanie) pour une mission de lecteur de français à l’Université Politehnica de Bucarest. Je réalise également une « veille universitaire » et participe à l’élaboration d’une base de données visant à recenser l’ensemble des enseignants francophones des nouvelles universités adhérentes de l’AUF dans la région.

  • Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel

C’est un ami qui m’a parlé du programme VIF et des possibilités qu’il pouvait offrir. Partir un an en activité professionnelle dans un autre pays, renforcer mes compétences et en acquérir de nouvelles. Cela m’a convaincu.

Intégrer un programme encadré par un organisme représente une opportunité unique pour ce type de mobilité car les éventuelles difficultés matérielles et pécuniaires ne relèvent pas directement de la responsabilité du candidat : il n’a pas à gérer son plan de voyage (seulement les démarches de Visa), l’hébergement peut lui être facilité, son environnement de travail est conscient de son statut, il a l’assurance d’une indemnité fixe, sa couverture sociale et autres assurances sont prises en charge.

Il s’agit de ma quatrième mobilité internationale. Chacune a été une expérience unique. J’ai pu ainsi étudier en Espagne (j’étais alors en Licence d’espagnol), travailler à l’étranger dans un domaine professionnel qui me correspondait (j’ai enseigné le français dans des collèges/lycées en Angleterre et en Espagne alors que je faisais mon Master FLE). J’ai également pu travailler auprès d’un public adulte aux Pays-Bas et maintenant ce VIF me permet d’intégrer l’enseignement à l’Université et de m’ouvrir à d’autres pratiques qui ne relèvent pas de ma formation initiale.

  •  S’engager, apprendre et partager 

Je me suis toujours investi et engagé dans toutes les actions que j’ai entreprises ainsi qu’envers toutes les structures qui m’ont fait confiance.

Sur certains aspects, l’engagement qui est le mien au travers de la mission qui m’a été confiée est de représenter et de faire vivre la francophonie (à mon niveau) sur un campus universitaire en Roumanie. Je retrouve les valeurs solidaires car ma mission ne se limite pas à l’enseignement du français. Je dois m’intéresser aux étudiants et à leurs structures associatives afin de faciliter la réalisation d’événements ou encore en les accompagnant sur certains projets.

Par rapport à la notion de partage des savoirs je regarderais plutôt en direction des différents acteurs partenaires de l’OIF pour ces missions, je pense en particulier à l’AUF car il s’agit de ma structure d’accueil. Dans mon parcours universitaire j’ai été sensibilisé à cette notion de partage des savoirs, de mutualisation des ressources. J’ai été agréablement surpris de retrouver ces thématiques au travers de différents projets et outils de diffusion gérés par l’AUF. C’est le cas par exemple d’outils tels que le portail « Savoirs en partage » dédié aux chercheurs francophones. On peut également retrouver cette notion de « partage des savoirs » lorsque certains outils permettent leur diffusion à large échelle comme par exemple la formation ouverte et à distance.

  • Quelques conseils pour les futurs volontaires 

Les candidats qui souhaitent se découvrir un peu mieux sous des traits culturels différents, rencontrer d’autres personnes, partager un savoir-être ou des savoir-faire dans un contexte totalement nouveau sont certains de trouver ce qui pourrait leur convenir parmi les différents postes de VIF proposés. Mais, selon moi, il ne suffit pas d’avoir l’esprit ouvert et de promouvoir sa culture dans un autre pays ou sur un autre continent, il faut aussi accepter d’être un représentant de la francophonie dans toute sa diversité et donc de s’intéresser un minimum à elle pour préparer son départ.

Enfin, je conseillerais à un jeune qui souhaite postuler à un poste de VIF de le faire avant d’avoir des responsabilités professionnelles ; cette expérience lui servirait alors sans doute dans l’élaboration ou la redéfinition de son projet professionnel. Il n’est pas forcément obligé d’intégrer le VIF dans le cadre de sa formation mais en complément de celle-ci afin de lui ouvrir d’autres voies qu’il pouvait ne pas considérer avant cette expérience.

 

Date de publication : 11/05/2017

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