Geneviève Tanguay, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation de l'Université de Montréal, en poste depuis le 1er novembre dernier, s'entretient avec le Journal Forum sur ses nouvelles fonctions.
Nouvellement recrutée, après plusieurs années passées au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec (MDEIE), Mme Geneviève Tanguay admet son étonnement lors de la proposition qu’elle reçoit du recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton.
« Je découvre un monde très différent de celui que j’ai connu à Québec, indique-t-elle. Ici, enfin, je rencontre quotidiennement des chercheurs. Rien ne me plait davantage que de voir cette étincelle dans leurs yeux lorsqu’ils m’expliquent l’objet de leurs travaux, leurs résultats et leurs idées pour l’avenir. »
Elle complète en indiquant que la réalité de la recherche a fortement évolué dans le sens d’une mise en commun positive des atouts, parfois grâce à des politiques qu’elle a contribué à élaborer, que les chercheurs québécois ont décidément fait leur marque, mais elle avoue que les procédures ne se sont pas simplifiées pour autant !
« Il y a beaucoup de grogne au sein de la communauté quant à la lourdeur des tâches administratives lorsqu’on fait de la recherche. Mais il faut préciser que ce sont aussi les comités de pairs eux-mêmes qui exigent des détails sur les demandes présentées. C’est un cercle vicieux dont on ne sort pas. Et puis, la reddition de comptes s‘est aussi imposée au fil du temps ! ».
Forte de son expérience à l’Association francophone pour le savoir (Acfas) et ailleurs, il est certain que Mme Tanguay saura relever les défis associés à ce vice-rectorat revisité puisqu’on lui ajoute le vocable de « création ».
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